• A comme Association, t7 : Car nos cœurs sont hantés

    Erik L'Homme

    Éditions Gallimard/Rageot (jeunesse)

    Publié en 2012

    203 pages

     

     

    Synopsis

    Réveillé en fanfare par Fafnir, son sortilège-espion, Jasper s'apprête à partir sur les traces du dangereux chamane. Lorsque Jean-Lu, venu à la rescousse, tombe sur trois sbires évanouis sur le pas de la porte, il lui faut inventer une nouvelle série de mensonges - un art très prisé par l’Association ces derniers temps. Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là. Jasper, devenu ennemi public numéro un, est pourchassé par des Anormaux enragés, par un Mage rancunier et même par mademoiselle Rose, transformée en chef de guerre ! Si notre magicien en herbe découvre les secrets des mondes qui l’entourent, il lui manque encore de nombreuses réponses ; à commencer par le mystère des pouvoirs de Nina ! Heureusement, Ombe est là pour le guider, que ce soit pour affronter un loup-garou ou une jolie fille...

     

     

    Mon avis

     

    Bon j'avoue avoir eu un peu de mal à me remettre dans l'histoire durant les 1ères pages, mais c'est un peu de ma faute, j'avais lu le tome précédent il y a *regarde* pas loin d'un an tout de même . J'étais ressortie un chouïa déçue par le tome 6 en raison du peu d'avancement de l'intrigue. Ce tome 7 est par contre riche en révélations et rebondissements ! L'intrigue avance enfin vraiment, et quelle avancée ! C'est un sacré bond ! C'est un tome également bourré de suspense et d'action ! 

    La mise en scène est toujours égale à elle-même, accrocheuse, efficace. J'ai beaucoup aimé les petits "chapitres" en aparté, post-it, réflexions personnelles de Jasper, anecdotes sur l'Association, ainsi que les dessins tirés des Rouleaux du Sang d'Otchi et les déductions de Jasper les concernant. Tout cela confère un véritable rythme au récit. 

    On en apprend également plus, beaucoup plus sur les protagonistes. 

     

    En résumé, j'ai bien conscience que mon avis est vraiment très court, mais le livre n'est pas très long, et il est assez difficile d'en parler sans rien révéler. C'est donc un tome rempli de suspense, d'une bonne dose d'humour et riche en rebondissements, que ce soit sur les personnages ou sur l'intrigue. 

     

     

    Appréciation

     

     


     

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  • La Maison Sans-Pareil, t1 : L'Oiseau Noir

    Elliot Skell

    Éditions Flammarion

    Publié en 2012

    350 pages

     

     

    Synopsis

    Il y a bien longtemps, un Capitaine accosta sur les rives d'une petite ville et décida d'y fonder une grande maison qui ne ressemblerait à aucune autre : la Maison Sans-Pareil. Depuis, de génération en génération, les habitants vivent en parfaite harmonie à l'intérieur de la vieille bâtisse. Jusqu'au jour où le Capitaine est retrouvé mort. Omnia, douze ans trois quarts, ne croit pas à l'accident, alors elle mène l'enquête. D'inquiétantes ombres se faufilent, un mystérieux oiseau noir plane au-dessus des toits. Omnia ignore encore tout des dangers qui la guettent...

     

     

    Mon avis

    Indiscutablement, c'est la superbe couverture, dégageant une atmosphère extrêmement mystérieuse, qui m'a fait craquer quand j'ai vu que ma coupinaute Frenchdawn vendait ce livre.

     

    Il y a fort fort lointain, Éterlevant Capelan fit bâtir une gigantesque maison qui ne ressemblerait à aucune autre : La Maison Sans-Pareil. Composée de nombreux bâtiments, maisons, places, ponts,... ses habitants, tous des descendants d'Éterlevant, y vivent cloîtrés depuis des générations, et n'en sortent pas. Seuls leurs domestiques sont autorisés à aller en ville. La maison est tellement immense, que certaines parties n'ont même pas encore été explorées. Mais le danger rôde et tout ne semble pas être tel qu'on le croit...

    L'histoire partait d'une grande originalité, mais n'a pas été assez bien exploitée à mon goût. L'ensemble reste trop superficiel, trop de questions restent sans réponses, le lecteur reste beaucoup trop dans le vague. Certes, la Maison et la famille Capelan sont recherchées et bien construites, les liens, l'histoire, la hiérarchie... tout ça est travaillé, mais pas assez approfondi. De plus, le début est long, très long, puisque l'auteur nous présente la famille et nous explique la création de la gigantesque maison. Il y a beaucoup trop de noms (inutiles par la suite en plus), et leur ressemblance (tous les hommes s'appellent Éter-qqch, par exemple, Éterlevant, Éterpetit, Étervert...) ne font qu'embrouiller le lecteur. Cependant, je ne peux nier que le récit est relativement rythmé et qu'on s'ennuie peu. Mais à cause d'un manque d'explications, on est malheureusement bien souvent perdus. 

    Après, il est clair que c'est un 1er tome, qui pose les fondations et présente l'univers fort riche et intéressant de l'auteur. J'ai vraiment aimé cette histoire et l'ambiance qui règne dans ce livre, j'ai trouvé le tout assez original. Les rebondissements de la fin m'ont surprise, je ne m'y attendais vraiment pas du tout. 

     

    Concernant les personnages... Les secondaires sont extrêmement nombreux, et pas spécialement récurrents. 

    Omnia, l’héroïne, est une jeune fille de 12 ans et quelques. Alors je suis bien embêtée, parce que je n'ai pas grand chose à dire sur elle. Elle est curieuse, courageuse et honnête, mais je ne l'ai elle non plus pas trouvée suffisamment décrite pour m'en faire une idée plus précise. Idem pour son cousin, Étergrand. 

    Par contre, j'ai adoré le personnage de Basilica et j'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur elle !

     

    Le style d'écriture est assez simple, voire même simpliste, enfantin. Je l'ai trouvé assez embrouillé par moment, et certaines tournures de phrases m'ont laissée perplexe, comme par exemple, p. 264

    " Les yeux de tous étaient rivés sur le Majordome. "

    Perso j'aurai plutôt mis qqch du style "Tous les regards étaient rivés sur le Majordome". La faute à la traduction peut être ?

    De même, sur la 4ème de couverture, Omnia a 12 ans 3/4, et dans le livre on nous dit qu'elle a 12 ans 1/4... C'est un détail certes, mais y a un petit soucis de cohérence là !

     

    En résumé, une histoire intéressante, originale et rythmée, un univers innovant, une ambiance sombre et mystérieuse, mais des personnages un peu fades, un manque certain de consistance, beaucoup (trop ?) de questions laissées en suspens et un style d'écriture trop simpliste font que ce n'est pas un coup de coeur.

     

     

    Appréciation

     

     


     

     

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  • Susan Hopper, t1 : Le parfum perdu

    Anne Plichota & Cendrine Wolf

    Éditions XO (jeunesse)

    Publié en 2013

    387 pages

     

     

     

    Synopsis

    Chacun de ses rêves est plus terrifiant que le précédent…
    A l’âge de trois ans, Susan a perdu ses parents dans un terrible incendie. De sa mère, il ne lui reste qu’un foulard, toujours mystérieusement imprégné de son parfum.
    Après onze longues années passées dans un orphelinat écossais, Susan va croiser le chemin d’Helen Hopper, une femme qui porte le même parfum que sa mère. Dès lors, elle n’a plus qu’une obsession : vivre chez les Hopper. Cette famille est faite pour elle et pour personne d’autre ! Les manœuvres de l’adolescente finissent par payer et la vie pourrait devenir simple si Susan ne se réveillait chaque nuit dans un inquiétant cimetière où des voix lui ont révélé la terrible malédiction qui pèse sur sa famille. Accompagnée par Eliot, le fils des Hopper, son grand-père Alfred et Georgette, la facétieuse petite chienne, Susan décide de plonger dans les abysses du passé. Entre son amour pour Eliot, sa conquête de l’affection d’Helen et les démons qui la hantent, pourra-t-elle un jour apprendre à devenir ce qu’elle est vraiment ?

     

     

     

    Mon avis

     

    Je remercie Babélio, les Éditions XO et les auteurs pour ce partenariat 

     

    Il y a quelques mois, j'avais lu le tome 1 de la saga Oksa Pollock, que j'avais moyennement aimé. Beaucoup d'éléments pour un tome d'introduction, ça part un peu dans tous les sens et j'ai eu du mal à entrer totalement dans l'histoire, en bref j'avais trouvé le tout somme toute assez "enfantin". Mais quid de Susan Hopper alors ?? Eh bien c'est une très surprenante et très agréable découverte ! Je suis scotchée !

     

    Dès le début le ton est donné. L'ambiance sera sombre, très sombre. L'histoire est très originale, l'intrigue dense et extrêmement bien construite et menée. Pas de facilité, loin de là, le suspense est haletant et les rebondissements nombreux et surprenants. Le récit est très dynamique, il n'y a pas de temps mort et malgré des moments plus "calmes", je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, mais au contraire j'étais curieuse et impatiente d'en découvrir encore et encore plus. Et mon dieu cette ambiance ! Voilà bien longtemps qu'un roman ne m'avait pas fait frissonner ! C'est sombre, c'est noir, c'est glauque à souhait, et j'adore ça ! 

    Par contre, je déplore un peu un certain manque dans la construction de la relation entre Susan et les parents d'Eliot, la mère surtout. Bizarrement pour une fois, je trouve que le roman se centre trop sur l'intrigue principale au détriment des à-côté qui ont parfois une grande importance (ce qui est le cas ici vu que c'est de ça que tout part). Maintenant bon, ce n'est qu'un 1er tome, ça évoluera sans doute dans les prochains.

    Le roman se finit sur un cliffhanger monstre ! J'ai rarement été autant frustrée à la fin d'un roman. C'est sadiiiique !!! 

     

    Les personnages sont peu nombreux, mais variés et bien construits. 

    Susan est bien sûr le personnage fort de ce roman, complexe et mystérieuse, elle est, contre toute attente, attachante et touchante. Bien que n'ayant pas le même âge  certains aspects chez elle m'ont particulièrement touchée, et je me suis retrouvée un peu en elle. C'est une ado de 14 ans, meurtrie, blessée, choquée bien évidemment par son passé (et c'est bien compréhensible ! ). De ce fait, elle ne fait confiance à personne, et tout chez les autres - paroles, attitude, comportement envers elle - elle l'interprète à sa façon, toujours à douter, à se demander si la personne pense vraiment ce qu'elle dit, ou si au contraire ce sont des paroles visant à lui faire plaisir ou pire, à l'amadouer. Elle n'a également aucune confiance en elle.

    Au début du livre, je l'ai trouvée extrêmement dérangeante, limite malsaine et psychopathe, elle m'a fait froid dans le dos et j'avais un peu peur de la tournure qu'allaient prendre les choses. Mais elle va trouver en la personne d’Eliot, ado quelque peu différent, un confident, un ami, qui va la faire grandir et évoluer de manière perceptible.  

    Alfred, en grand-père un peu zinzin, et drôle et attachant ! 

    Et une mention spéciale pour Zorzette (comprenne qui pourra ) ! 

     

    Le style d'écriture est vraiment remarquable, et je trouve qu'il a évolué de manière palpable entre Oksa et Susan. Il est fluide, dense et bien maîtrisé. La mise en scène est très accrocheuse et joue son rôle à la perfection.

     

    En résumé, une très belle et très surprenante découverte. Une histoire sombre, emplie de mystères, une ambiance glaciale, un style d'écriture parfait, à mon grand étonnement la recette a plus que marché pour moi ! Anne Plichota et Cendrine Wolf revisitent le roman dit jeunesse. Un subtil mélange de fantastique, de thriller et d'une pointe d'horreur ! 

     

     

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  • La Petite Marchande de Rêves

    Maxence Fermine

    Éditions Michel Lafon

    Publié en 2012

    176 pages

     

     

    Synopsis

    Le jour de ses onze ans, Malo tombe dans la Seine. Aspiré dans un toboggan, quand il ouvre les yeux, il découvre un monde en noir et blanc, éclairé par une lune de diamants. Il vient de pénétrer au Royaume des Ombres, un lieu magique où les habitants sont aussi étranges que fascinants: Arthur, l’arbre qui ne cesse d’éternuer; Mercator, le chat si bavard vieux de deux cent treize ans; Lili, la petite marchande de rêves au regard d’or qui capture les songes… Sans compter les spectres inquiétants et un dangereux alchimiste qui lui jette un terrible sort.

    Pour briser le maléfice, Malo a un énorme défi à relever.

    Et une nuit…

     

     

    Mon avis

    Je dois dire que je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce livre. C'est sa couverture, mystérieuse et sublime, qui a éveillé ma curiosité. Et j'avoue que malheureusement, le récit n'a pas été autant à la hauteur de mes espérances. 

     

    J'en suis sincèrement désolée, mais l'histoire ne m'a pas emballée plus que ça. Outre le fait de la forte ressemblance avec Alice au pays des merveilles, j'ai trouvé l'histoire assez plate, trop en surface. C'est une suite de situations que j'ai trouvées assez mal amenées. Tout ça m'a semblé mis bout à bout, c'est très bizarre. 

    L'univers crée par l'auteur est à la fois intéressant et original, fantaisiste, mystérieux et sombre, et dérangeant. Je ne saurai pas l'expliquer, mais ce livre m'a mise mal à l'aise. 

    Les personnages ne m'ont pas plus interpellée que ça non plus. J'ai trouvé Lili exaspérante et "tête à claques", à l'opposé de la représentation de la couverture. Quant à Malo, bah... j'ai pas grand-chose à en dire en fait :s Le comportement de ces 2 persos principaux et leur manière de parler ne colle pas du tout avec leur âge.

    Le dénouement quant à lui, est facile et sans surprise, voire même un peu tiré par les cheveux.

     

    Enfin, je n'ai pas non plus spécialement accroché avec le style d'écriture, que j'ai trouvé assez "froid".

     

    Alors bon, je sais que le livre a été écrit suite au rêve d'une des filles de l'auteur, et que c'est un conte destiné en priorité aux jeunes. Aux très jeunes même. Je pense avoir gardé mon âme d'enfant, mais la sauce n'a pas pris avec moi. Peut-être si je l'avais lu étant enfant...

     

    En résumé, j'ai trouvé que l'histoire avait de fortes ressemblances avec Alice au pays des merveilles, et manquait cruellement de consistance. Les scènes sont placées bout à bout de manière assez peu subtile à mon goût. Les personnages ne m'ont pas touchée, tout comme le style d'écriture. 

    Un bon moment, mais sans plus. Pourtant l'idée de base était vraiment très intéressante. Peut-être un jour une version "adulte", plus approfondie ? ^^

     

    Merci à ma copinaute Sev' de m'avoir prêté ce livre ^_^

     

     

    Appréciation

     

     

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  • Nemeton

    Céline Leclercq

    Éditions Atine Nenaud

    Publié en 2012

    162 pages

     

     

     

    Synopsis

    Dans le véhicule qui l'emmène au village d'Issendic, Gabrielle est à mille lieues de savoir quelles aventures l'attendent. Gagnant peu à peu la confiance des habitants et de ses élèves, la jeune enseignante découvre les histoires heureuses et malheureuses de cette terre oubliée. Mais au-delà des sortilèges et des menaces, c'est l'amour aussi, qui vient à elle, comme s'il avait attendu des générations durant.

     

     

    Mon avis

     

    Je remercie les Éditions Atine Nenaud ainsi que l'auteur pour ce partenariat .

     

    Alors, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en ouvrant ce livre. En effet, le résumé n'en dévoile pas beaucoup.

     

    Nous découvrons Gabrielle, 22 ans, dans le train qui l'amène vers son 1er poste en tant qu’institutrice. Issendic est un petit village breton niché au coeur de la légendaire forêt de Brocéliande, atypique, hors du temps, à l'allure étrangement médiévale.

    Dans ce petit village où tout le monde se connait, Gabrielle va se heurter à la méfiance de ses habitants envers une étrangère  et découvrir de lourds secrets.

     

    Le ton est donné dès le début. L'ambiance sera mystérieuse, mystique, celtique. Et les légendes celtes, même si je n'y connais pas grand-chose, j'adore ! 

    L'histoire est intéressante et originale. J'ai vraiment aimé me plonger dans cet univers, et je trouve que la transposition actuelle est faite de manière très subtile. La romance, même si on la voit venir, est décrite de manière très agréable, et va crescendo. L'attitude de Gabrielle face à ses sentiments m'a beaucoup plu ! De jeune femme posée et réfléchie, elle passe à "midinette" sous l'emprise de ses émotions et ses sentiments. 

    Les personnages ne sont pas spécialement nombreux (hormis les habitants du village bien sûr, mais qui, à part le maire, ne sont pas spécialement cités ou très présents), et l'attention est plus particulièrement focalisée sur Gabrielle et Merlin.

    J'ai beaucoup apprécié le personnage de Gabrielle, jeune femme timide, mais indépendante, réfléchie et qui sait ce qu'elle veut.

    Le personnage de Merlin m'a en revanche plutôt agacée. Prévenant, trop prévenant envers Gabrielle, ses incessantes interrogations du style "tu es effrayée ? tu as peur ? comment te sens-tu ? " et ses multiples "mon amour, mon coeur,..." m'ont lassée. Je l'ai trouvé un peu trop dégoulinant de mièvrerie pour moi !

     

    Enfin, le style d'écriture est vraiment très agréable, simple mais fluide. J'ai beaucoup aimé les descriptions, que ce soit celles des paysages qui m'ont donné l'impression d'être présente, ou celles des émotions (notamment un certain passage pas très drôle de la vie de Gabrielle).

    Et j'ai un gros gros coup de coeur pour Issendic. Un petit village médiéval, au milieu de la nature, au calme, qui vit au rythme des saisons, OMG c'est tout ce que j'aime, et c'est dans un village de ce genre que je rêve d'habiter. 

     

    Cependant, j'ai une petite retenue à émettre. L'idée est originale et intéressante donc, mais le roman est trop court pour permettre un bon développement, que ce soit de l'intrigue ou de la romance, qui prend de ce fait un pas énorme sur le reste. Personnellement, j'aurai vraiment adoré - une fois n'est pas coutume - qu'il y ait au moins une bonne centaine de pages de plus, pour approfondir et donner plus de consistance au récit, et surtout à l'intrigue en elle-même. 

     

    En résumé, une romance qui prend un peu trop le pas sur l'intrigue et un livre trop court pour permettre un développement plus poussé, mais une histoire originale et vraiment agréable à suivre, portée par un style d'écriture fluide et léger, j'ai passé un très bon moment de lecture.

     

     

    Appréciation

     

     

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  • Yrmeline t1 : Yrmeline ou le chant des pierres

    Bleuette Diot

    Éditions Pierregord

    Publié en 2011

    512 pages

     

     

    Synopsis

    Le beau et fougueux chevalier allemand, Lanz von Malberg, ne rêve que d'une chose : intégrer l'Ordre militaire et religieux des chevaliers teutoniques. Au cours de l'été 1338, il quitte Mayence et prend le premier navire en partance pour l'Estonie. Là, de terribles épreuves l'attendent mais Lanz n'en aimera pas moins ce pays farouche dont ni l'évangélisation ni la force des armes n'ont su réprimer l'âme irréductiblement païenne. Aux prises avec les sortilèges qui émanent de ces contrées mystérieuses, le jeune homme se verra rapidement confronter aux survivances d'un autre âge. Sous l'égide de la belle et sensuelle Yrmeline, commencera alors pour lui un éprouvant parcours initiatique dont il ne sortira pas indemne tant l'amour qu'il conçoit pour elle le dévore. D'où Yrmeline tient-elle ses effrayants pouvoirs ? Quelle étrange et dangereuse société secrète a réussi à infiltrer les rangs de l'Ordre teutonique ? En tentant de démystifier le redoutable chef du Temple Noir, Lanz va découvrir les vestiges d'une extraordinaire civilisation disparue, venue des profondeurs de l'espace, des millénaires auparavant, dans le but de s'établir sur terre. Sans le savoir, le héros de cette aventure hors du commun pourrait bien déchaîner les forces incommensurables de l'univers. Mais, heureusement, le vaillant seigneur pourra compter sur l'aide de Petras, un astucieux petit garçon et celle d'un vieil érudit breton dont les connaissances sont pour le moins surprenantes, elles-aussi ! La trame que tisse le diabolique "Temple Noir" va inexorablement se resserrer autour des personnages.

    Au fil de ses tribulations, Lanz finira par remonter aux sources de notre très lointain passé et par découvrir le plus extraordinaire secret de tous les temps...

     

     

    Mon avis

    Voilà un roman qui change de mes lectures habituelles ! J'aime l'Histoire, énormément. Je ne dirais pas que c'est une passion, parce que je n'ai malheureusement pas encore réussi ne serait-ce qu'à commencer à l'assouvir. J'ai une nette préférence pour la Préhistoire, le Moyen-Age et la Royauté, enfin en gros toute la période pré-révolutionnaire. Bref ^^

    L'auteur nous emmène ici dans l'Estonie du 14ème siècle, ce qui est un choix inhabituel mais intéressant. Nous y suivons Lanz von Malberg, dont le plus grand rêve est de rejoindre l'Ordre teutonique, qui est, si j'ai bien compris, l'équivalent allemand de l'Ordre des Templiers. Mais une rencontre va venir bouleverser ses projets bien plus qu'il n'aurait jamais cru.

    L'histoire est extrêmement riche. On sent une documentation et des recherches très sérieuses pour élaborer une histoire crédible, cohérente et qui tienne la route, malgré un nombre impressionnant de personnages et de données.

    Les personnages d'ailleurs, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont tous très bien construits, ayant chacun une personnalité propre et en totale adéquation avec son rang et son rôle dans le livre. Les personnages principaux étant en plus dotés d'un fort charisme, qu'ils soient bons ou mauvais.  

    J'ai plus d'une fois frissonné, été inquiète, je me suis énervée, j'ai tout simplement vécu cette histoire en même temps que les protagonistes. 

    L'auteur ne se contente pas de narrer une histoire, mais elle aborde également beaucoup de thèmes, comme la politique et la religion bien sûr, les 2 piliers centraux de cet ouvrage, mais également la sorcellerie, ainsi que des thèmes plus fantastiques tels que l’origine de notre monde. 

    D'autres thèmes sont également abordés : l'amitié vraie et sincère, le dévouement, la galanterie (sans être une grande romantique, j'apprécie certaines petites attention des fois), "l'amour courtois et ses raffinements",... Autant de valeurs qui m'ont beaucoup touchée parce que je trouve qu'on en manque cruellement à notre époque.

    Quant à la fin... Raaaaa ! Quelque part je m'y attendais, j'ai eu beaucoup de soupçons tout au long de ma lecture, mais ça n'a pas empêché que je soies totalement surprise, et dégoûtée aussi ! 

     

    Le style d'écriture est fluide bien que lui aussi extrêmement riche. Le champ lexical est soutenu, tellement que j'aurai eu plus d'une fois besoin d'un dictionnaire pour comprendre certains mots. Le vocabulaire est riche, varié et recherché, le style employé colle totalement à l'époque. J'ai tout de même 2 points qui m'ont dérangée. Tout d'abord, l'auteur use de nombreuses digressions, surtout au début, de près de 80 pages tout de même pour la plus longue, ce qui m'a beaucoup perturbée. Ceci dit,  je sais que c'est pour planter le décor et bien présenter les personnages, leur passé, leur histoire, afin que l'on puisse comprendre la suite. C'est un problème somme toute très subjectif, je rappelle une fois de plus que je suis vite perdue.

    Autre soucis, l'usage des virgules. Si, placées judicieusement, elles peuvent appuyer et/ou mettre en avant un/des élément/s, utilisées en trop grand nombre et mal placées, elles cassent le rythme et alourdissent le texte. J'ai souvent trouvé que c'était le cas. Après, c'est peut-être aussi pour être en adéquation avec la façon d'écrire et de parler du Moyen-Age, je ne saurais dire.

     

    Je voudrais encore dire une chose, au sujet de l'auteur elle-même. Bleuette Diot est une personne d'une gentillesse infinie et d'une très grande disponibilité. Et une grande amie des animaux, et ça pour moi ça vaut tout l'or du monde.

     

    En résumé, malgré quelques passages un peu difficiles, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. Une histoire dense et documentée où se mêlent habilement Histoire et fantastique, amour et trahison, mysticisme et sorcellerie, le tout porté par un style d'écriture riche et des descriptions savamment dosées qui nous transportent au temps d'Yrmeline et de Lanz !

     

     

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  • Skeleton Creek t1 : Psychose

    Patrick Carman

    Éditions Bayard (jeunesse)

    Publié en 2011

    189 pages

     

     

    Synopsis

    Il se passe des choses étranges à Skeleton Creek. Des choses terrifiantes.
    Avec Sarah, ma meilleure amie, j’ai tenté de percer un sinistre secret. J’ai failli en
    mourir. À présent, je suis coincé chez moi, une jambe dans le plâtre. Je ne peux plus
    faire confiance à personne. C’est à peine si j’ose croire à ce que j’ai vu et entendu.
    Depuis que nos parents nous ont interdit de communiquer, Sarah et moi, je suis désespérément seul. Je m’efforce de mettre cette effrayante histoire par écrit pendant que Sarah, armée de sa caméra, poursuit notre enquête. À chacune de ses découvertes, elle m’envoie un mot de passe qui me permet de visionner la vidéo en cachette.
    Ainsi, ensemble, nous continuons à traquer le mystère, prêts à tout pour exhumer la vérité.
    Mais, nous le savons, rien n’est plus dangereux que de vouloir déterrer les fantômes du passé. Surtout dans une ville comme Skeleton Creek.

     

    Mon avis

    La 1ère chose qui m'a attirée avec ce livre, c'est bien évidemment la couverture, et le support, le livre-objet en lui-même. 

    L'histoire nous est racontée sous forme d'un journal intime, avec croquis et, surprise, des liens qui renvoient à des vidéos. Et c'est cette originalité qui pour moi fait toute la force de ce tout petit livre ! La police d'écriture choisie fait très vraie, très réelle, comme si c'était Ryan lui-même qui écrivait. Si j'avais peut-être une petite "critique" à faire (et encore, tout est relatif) c'est que, une fois n'est pas coutume, j'aurai aimé y voir des petites fautes d'orthographe et quelque ratures disséminées çà et là pour accentuer encore le côté journal. Mais bon, je chipote là !

     

    Parce que bon, l'histoire en elle-même n'est, dans ce tome en tout cas, pas d'une grande originalité. Une petite bourgade des États-Unis, avec de sombres secrets, bon. 

    Dès le début, nous sommes déjà plongés dans l'intrigue, qui pour une fois, a débuté avant la 1ère page. Ce journal est celui de Ryan, et c'est à travers ses yeux et sa plume que l'on suit son histoire et celle de sa meilleure amie, l'intrépide Sarah. Ou plutôt devrais-je dire, leur enquête, car c'est bien de cela qu'il s'agit. De sombres mystères planent au-dessus de leur petite ville, Skeleton Creek, et Sarah et Ryan se sont mis en tête de jouer aux détectives. 

    Ruan ayant une jambe dans le plâtre, l'atmosphère n'en est qu'encore plus oppressante, puisqu'on suit les avancées grâce aux comptes-rendus et aux vidéos de Sarah. Quelle trouvaille ! Si la plupart des vidéos n'est pas utile à la compréhension de l'intrigue (sauf la dernière qui à mon sens, aurait dû être racontée aussi dans le livre, pour les quelques rares qui n'auraient pas encore internet), elles apportent toutes un gros plus pour l'ambiance générale du livre, qui se veut sombre, mystérieuse, glauque et effrayante. Pour moi, il est comparable à Le projet Blairwitch pour ceux qui l'ont vu. 

    Des personnages en eux-mêmes, on en sait finalement très peu. Ici, pas de "fioritures", pas trop d'à-côtés, ce qu'on veut c'est frissonner et pas crouler sous d'innombrables détails, plus ou moins intéressants. C'est ce qu'on recherche avec un livre comme celui-là, et c'est totalement réussi pour ma part !

     

    En résumé, ce petit livre est bourré d'originalité. L'histoire fait frémir, le style d'écriture est fluide, simple et "vrai". C'est un coup de coeur !

     

    Appréciation

     

     

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  • L'Échange

    Brenna Yovanoff

    Éditions Michel Lafon

    Publié en 2012

    392 pages

     

     

    Synopsis

    Mackie Doyle n’est pas un humain, même si tous les habitants de la petite ville de Gentry le considèrent comme un des leurs. Voilà seize ans, il a été échangé contre un bébé humain. C’est le prix à payer pour la paix avec le monde d’où il vient : un univers terrifiant où d’obscurs tunnels suintent des eaux pestilentielles, peuplé de morts-vivants et dirigé par une étrange princesse tatouée.
    Depuis, Mackie se bat pour survivre, malgré ses allergies mortelles au fer, au sang et aux lieux sacrés. Quand la plus jeune sœur de Tate, la fille qu’il aime, disparaît, il décide de tout faire pour la retrouver, même s’il doit affronter pour cela les plus sinistres créatures. Dans cette descente aux enfers, trouvera-t-il enfin sa véritable place ? 

     

     

    Mon avis 

     

     

    Je remercie Livraddict, les Éditions Michel Lafon ainsi que l'auteur pour ce partenariat .

     

    L'histoire se passe à Gentry, petite ville perdue. On y suit Mackie, un ado de 16 ans assez étrange. En effet, Mackie n'est pas ce qu'on pourrait appeler un ado comme les autres. Physiquement déjà, avec son teint pâle et ses yeux sombres, il est plutôt hors-norme. Mais en plus, il a des allergies plutôt peu banales : il ne supporte pas le contact des métaux en général et de l'inox en particulier, ni l'odeur du sang. Il est également souvent très fatigué et déprimé (enfin, c'est pas normal ça pour un ado ? lol!). En fait, c'est un remplaçant. 

    J'ai trouvé l'idée de base bonne et très originale. Régulièrement, des bébés sont enlevés à leur famille et échangés contre un autre. Malheureusement, si l'idée était intéressante et extrêmement alléchante, je l'ai trouvée au finale assez mal traitée et trop peu exploitée. Trop de questions restent en suspend, les raisons et les conséquences de ces enlèvements sont un peu - beaucoup - floues. Tout est beaucoup trop superficiel.

    En fait, l'histoire se déroule principalement autour de Mackie. Alors bon ok, c'est le personnage principal, mais je pense que dans un livre de ce genre, ce n'est pas ce qui intéresse le plus le lecteur. Et le problème, c'est que  les quelques explications qu'on a nous sont distribuées au compte-gouttes, et le récit est de ce fait assez difficile à suivre et à comprendre. Du flou, encore et toujours.

    L'ambiance, que l'on suppose glauque et sombre à souhait grâce à la magnifique couverture, est encore un peu trop gentillette à mon goût. Certes ce n'est pas aussi coloré qu'au pays des bisounours, mais une fois de plus pas assez travaillé pour moi. C'est vraiment dommage, parce qu'au risque de me répéter, l'idée est vraiment très originale, et l'ambiance joue énormément dans un livre comme celui-ci.

    Les personnages manquent également de profondeur. On suit principalement Mackie, mais beaucoup d'autres personnages secondaires auraient mérité d'être plus présents et mieux traités. Je pense notamment à sa soeur Emma et son meilleur ami Roswell, personnage que j'ai sans doute le plus apprécié bien qu'assez peu présent. Tate, une amie de Mackie, m'a semblé assez peu réaliste. Si quelques côté de sa personnalité m'ont plu (son franc parler et son indifférence par rapport à ce que pensent les gens) elle m'a dans l'ensemble paru peu crédible, surtout au sujet de ses réactions parfois disproportionnées.

    Du côté des méchants, la Morrigane est un personnage qui m'a vraiment mise mal à l'aise ! Son apparence, son caractère, ses réactions, brrrr elle m'a faite frissonner ! J'ai eu beaucoup de mal à la cerner.

    La Dame, soeur de la Morrigane, et le Coupeur sont assez peu présents en y réfléchissant, et pas assez approfondis. Ils déboulent un peu comme un cheveu sur la soupe. J'ai pas très bien saisi leur réelle utilité.

    La fin m'a quelque peu surprise, mais pas vraiment dans le bon sens. Elle arrive vite, trop vite, et trop facilement. 

    Le style d'écriture et simple, agréable et fluide. Cependant, j'ai trouvé les descriptions assez inégales. Concernant l'ambiance surtout. Certains passages sont très bien décrits et font donc bien ressortir l'ambiance sombre et brumeuse du livre, mais à d'autres moments j'ai trouvé ça trop léger. 

     

    En résumé, une idée extrêmement originale et intéressante, mais traitée de manière trop superficielle, tant au niveau de l'intrigue, que des personnages ou des explications, c'est dommage. Cependant, je n'ai pas non plus détesté cette lecture, j'ai apprécié découvrir cet univers, mais regrette simplement son manque de consistance et de profondeur.

     

    Appréciation

     

     

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  • Comment se débarrasser d'un vampire amoureux

     Beth Fantaskey

    Éditions France Loisirs

    Publié en 2010

    410 pages

     

     

    Synopsis

     Jessica attendait beaucoup de son année de terminale : indépendance, fêtes à n’en plus finir… Elle n’avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu !Soudain, elle découvre que ses parents l’ont adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, quand elle s’appelait encore Anastasia. Et, entre sa naissance et son adoption, ses vampires de parents biologiques ont eu l’excellente idée de la fiancer à un prince vampire, qui débarque aujourd’hui aux Etats-Unis pour récupérer sa promise.
    Lucius est beau, prévenant, élégant : ça ne fait aucun doute, Jessica va lui tomber dans les bras. Malheureusement, la fiancée en question a d’autres projets et pas la moindre envie de suivre un inconnu en Roumanie, tout prince vampire qu’il soit. En nous racontant ses aventures avec un humour décapant, Jessica nous livre un guide pratique pour se débarrasser d’un vampire amoureux. Mais alors qu’elle invente tous les stratagèmes pour dégoûter Lucius, Jessica pourrait bien se retrouver prise à son propre piège. Prudence, les vampires peuvent se montrer très… persuasifs.

     

     

    Mon avis

    J'ai reçu ce livre il y a quelques mois lors de la 1ère édition du Swap Totale Surprise, et j'avoue que j'étais intriguée tout en étant également quelque peu sceptique. Ce n'est pas spécialement mon genre de prédilection. 

    Il a ensuite fait partie de la sélection de FrenchDawn pour le challenge Livra'deux pour pal'Addict, et j'ai décidé de me lancer.

    Et donc ? Bien m'en a pris ! J'ai franchement passé un très bon moment avec ce livre, à tel point qu'il m'était difficile de le lâcher ! Alors bon, quand même, c'est sûr que c'est pas de la grande littérature, et certains le trouveront peut-être trop ceci ou pas assez cela, mais perso, je lis rarement un bouquin pour me prendre la tête, mais avant tout pour m'évader, rêver, me changer les idées et me vider la tête, et ce livre correspond tout à fait. 

     

    L'histoire en elle-même est assez classique. Vampires, jeunes filles en fleur, méga grosse guerre, fin du monde, sang,... bref, j'ai pas trouvé que c'était spécialement original, mais d'un autre côté, pas banal non plus. Jme mouille pas hein  ?! Non mais en fait, l'intrigue principale était assez classique, mais certaines choses étaient assez originales ; elles auraient par contre méritées d'être un peu plus approfondies à mon goût. 

    De manière générale, c'est assez léger. Le vampire éperdument amoureux, la Belle qui se fait désirer, le tout dans une ambiance scolaire d'un lycée américain, bon. Par contre, il y a tout de même une certaine consistance en ce qui concerne l'histoire des persos principaux et la mythologie. 

    J'ai beaucoup aimé les descriptions des vampires, qui sortaient de l'ordinaire.

    D'un autre côté, et bien que léger, ce livre m'a quand même aussi amenée à me poser des questions. Qu'est ce qui conditionne ce que l'on est, ce que l'on aime ou pas, ce que l'on pense,... ? Si j'étais née dans une autre région, un autre pays, à une autre époque, élevée par des parents différents, comment serais-je maintenant ? Est-ce que j'aimerais d'autres choses, je penserais différemment,... ? Comme le dit Jean-Jacques Goldman dans sa chanson Né en 17 à Leidenstadt, "Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens, Si j'avais été allemand. " Qui peut dire comment il aurait agi pendant la guerre en étant allemand ? Enfin bon, je ne sais pas, y a peut-être que moi qui cherche aussi loin dans ce bouquin. Peut-être mon humeur du moment qui est en cause aussi, en mode remise en question et envie de gros changements... Bref.

     

    Les personnages quant à eux, sont soit assez bien construit pour les personnages principaux, soit plutôt effacés pour les - nombreux - persos secondaires. 

    Lucius est de prime abord absolument détestable. Imbu, arrogant, égocentrique,... bref, tout ce qui me fait hérisser le poil, grrrr. Cependant, au fil des pages, on se rend compte que c'est un personnage torturé, au passé douloureux, un pantin manipulé. J'ai eu du mal à savoir où le placer, et j'ai longtemps douté de ce qu'il fallait éprouver pour lui.

    Jessica, alors elle, elle m'a souvent agacée, de par son côté assez mièvre (que je devais aussi avoir à cet âge finalement !) et effacé qu'elle avait par moment (jusqu'à se laisser marcher sur les pieds par les boulets ou la garce du bahut), ainsi que son côté je sais pas ce que je veux, oui, non, peut-être, raaaaaaa mais décide-toi bordel ! Son humeur changeante peut devenir assez exaspérante. Je la trouve aussi assez peu convaincante dans son personnage. Elle fait assez gamine pendant une bonne partie du livre, puis change assez radicalement, même si elle est encore remplie de doutes. J'ai trouvé le changement assez peu subtil et trop vite amené par rapport à la longueur du bouquin.

    Pour les personnages secondaires, je ne parlerais que des parents de Jess, on ne peut plus cliché : végétariens, écolos, vivants dans une ferme,... Le genre baba cool ringards des années 70 quoi. J'ai trouvé que c'était limite de la moquerie, et ça a du mal à passer...

    Et la palme revient à Mindy, la meilleure amie de Jess. OMG mais quelle gourdasse, y a pas d'autre mot franchement. Bête et gnagn-gnan, mais à un niveau assez effrayant. Elle m'a horripilée dès le début. Et soyons honnêtes, elle ne sert à rien. 

     

     Le style d'écriture est sympa et léger. Les descriptions sont présentes juste ce qu'il faut, sans alourdir le récit. Certaines scènes sont même très très bien décrites, si vous voyez ce que je veux dire, héhé...

    On entre directement dans l'histoire, et si ça peut déstabiliser, ce n'est pas le cas ici car l'auteur nous apporte ce qu'il faut d'éléments pour ne pas être perdu. 

     Par contre, les dernières pages sont précipitées. La fin aurait méritée d'être bien plus consistante. 

     

    En résumé, une lecture sympa, fraiche et légère, remplie d'ados à problèmes existentiels (ou pas). Je n'en garderais pas un souvenir impérissable, mais j'ai vraiment passé un très bon moment et c'est une belle découverte.

     

    Appréciation

     

     

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  • Percy Jackson, T1 : Le Voleur de Foudre

    Rick Riordan

    Éditions Le Livre de Poche (jeunesse)

    Publié en 2011

    473 pages

     

     

    Synopsis

    Etre un demi-dieu, ça peut être mortel... Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d'avoir dérobé l'éclair de Zeus ! Pour rester en vie, s'innocenter et découvrir l'identité du dieu qui l'a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers.

     

     

    Mon avis

    Autant le dire tout de suite, j'ai été déçue par ce livre. Je ne m'attendais pas vraiment à ça en fait. L'idée de base était plutôt sympa et originale. Ramener le Panthéon et la mythologie grecs de nos jours était vraiment une bonne idée, originale, intéressante. Mais la façon d'amener les choses est vraiment trop lourde, brouillon même.

     

    Percy Jackson est un jeune garçon de 13 ans, plutôt solitaire, pas vraiment bon élève, ayant changé plusieurs fois d'établissement, il fait de prime abord plutôt penser au genre délinquant. Son père est parti quand il n'était encore qu'un bébé, et sa mère s'est remariée avec un gars plutôt immonde et odieux, le genre soirée poker/chips/bières, bedonnant, crade, qui prend sa bonne femme pour une boniche et lui tape limite dessus. Perso il m'a fait penser à Al Bundy dans Mariés, 2 enfants, pour ceux qui connaissent (enfin, sauf que lui tape pas sur sa femme hein, c'est pour situer le genre du bonhomme ). Donc, elle trime à longueur de journée pendant que Mr se la coule douce. Mais en fait, Percy est cancre parce que bien sûr il n'est pas comme les autres. Original... Après moult péripéties, le voici qui arrive à la colonie des sangs-mêlés. Là aussi, l'idée aurait pu être bonne, mais à mon sens ça fait justement trop camp de vacances, colonie, et ça m'a plutôt donné l'impression que tout est tourné en dérision.

    On a ensuite droit à l'intrigue principale, Percy et 2 de ses nouveaux amis partent pour une quête. Et là encore déception ! Ce n'est qu'une suite de péripéties, ayant toutes - forcément - un lien avec la mythologie grecque. Mais chaque scène est, à chaque fois, un réchauffé d'une légende grecque. Entre les Furies, Méduse, les Titans, bref, on a le droit à tout. Là encore, ça aurait pu être sympa si ça ne donnait pas une impression de scènes posées les uns après les autres, pouf, à chaque fois, un nouveau truc leur arrive. Ça fait très leçon d'histoire, scolaire je trouve, plus que récit.

    Autre chose qui m'a dérangée : on voit les choses arriver à 3 km à la ronde. Tout est prévisible, et les protagonistes se sortent de situations au demeurant inextricables de manière bien (trop) souvent tirée par les cheveux et absolument pas réalistes et crédibles.

    Tout comme la fin d'ailleurs, le ptit Percy qui se permet de tenir tête aux Dieux grecs, nan mais sérieux ! C'est limite s'il leur fait pas la morale en plus...

     

    Les personnages ne sont pas spécialement attachants non plus. À part Grover peut-être qui m'a paru plus intéressant, et Chiron. 

    Le style d'écriture ne m'a pas particulièrement dérangée, même s'il ne m'a pas non plus laissé un souvenir mémorable. 

     

    En résumé, je m'attendais vraiment à autre chose, et je suis déçue. L'idée de base était pourtant bonne, originale, et intéressante, mais à mon sens elle n'a pas été développée de la meilleure manière. Il y a aussi quand même quelques passages sympa, mais malheureusement noyés sous tout le reste.

     

     

    Appréciation

     

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